Mas Amiel

1816

Autour d’une table de jeu, l’évêque de Perpignan est opposé à un ingénieur des Ponts et Chaussées, Raymond Etienne Amiel. L’homme d’Eglise, peut-être à cours de numéraires, finit par miser l’une de ses terres, alors nommée Domaine des Goudous. La chance n’est pas de son côté : son domaine change de mains et revient à l’ingénieur. La propriété compte alors 10 hectares de vigne en pleine garrigue.

1865

Le Phylloxera détruit en 15 ans la France viticole. Camille Gouzy, négociant vigneron de Millas, s’associe au fils Amiel et propose aux vignerons de la vallée de l’Agly de reconstituer leurs vignes en adaptant les espèces de vignes américaines. Il construit sur le Mas une cave d’une vingtaine de foudres. Sa réputation franchit les frontières et quand le Portugal est à son tour frappé par le phylloxéra, Camille Gouzy est invité à replanter le vignoble dans la vallée du Douro.

1907

MAS AMIEL est repris par Charles Dupuy, le banquier qui décide de l’exploiter. Il le fera jusqu’à sa mort, en 1916. Son fils Jean prend la suite à son retour de la guerre. Ce dernier développe et produit un vin doux naturel sous la marque Mas Amiel. Son fils Charles assure la continuité de cette politique d’expansion jusqu’en 1997, date de sa disparition.

1999

Lorsque Olivier Decelle découvre le Mas Amiel, c’est un coup de foudre immédiat. Le domaine occupe alors une superficie de 226 hectares – dont 155 plantés de vigne. La production est à cette époque essentiellement constituée de Vins Doux Naturels. Olivier Decelle relève le défi de redonner au MAS AMIEL une stature internationale et de développer une gamme de vins secs qui témoigne de l’incroyable potentiel du domaine pour créer des vins différents.